Du Berceau au Tombeau, La Vie est un Perpétuel Combat...
25 décembre 2021
23 décembre 2021
Ama Baldé / Modou Lô du 13 mars
Et si la jeune garde s’emparait du pouvoir ?
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u soir du 13 mars 2022, Ama Baldé (Falaye Baldé) pourrait se retrouver dans le siège de Roi des arènes s’il parvenait à battre Modou Lô (Rock Energie). Il en a le courage, les qualités techniques et physiques. Ce faisant, ce jeune lutteur confirmera la soif du pouvoir de la jeune garde qui frappe avec insistance à la porte des «Grands de l’Arène ».
16 décembre 2021
Attention, ces aliments favorisent l'apparition de cancers
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ne alimentation équilibrée et diversifiée permet de
limiter le risque d'apparition de certains cancers.
Chaque année, plus de 140 000 cas de cancers sont liés à des facteurs de risques évitables. Tabac, alcool, surpoids, autant d’aspects sur lesquels il est possible d’agir au quotidien. À l’image de l’alimentation. En effet, on estime à 18 000 le nombre de cancers attribuables à un excès de poids en France. Pourtant, une alimentation variée et une activité physique régulière seraient des clés pour limiter le risque de surpoids.
12 décembre 2021
Natation : Nouveau record du Sénégal sur 100m Papillon
La Sirène Oumy Diop se signale à nouveau
Oumy Diop (archives) |
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a championne d’Afrique Oumy Diop a battu le record du Sénégal sur 100m
Papillon ce dimanche (NDLR) à Montpellier (France) lors de la 4ème journée
de compétition des Championnats de
France Elite Hiver 2021.
Il faut
rappeler qu’il y a un mois, soit le 7 novembre 2021, la championne d’Afrique
avait battu le record du Sénégal avec un chrono de 1’02’’99
à Saint-Étienne lors du Meeting National Auvergne Rhône Alpes. Elle récidive quelques jours plus
tard (ce dimanche) en l’améliorant avec l’incroyable chrono de 1’02’’49
toujours au 100m Papillon.
Koné Mamadou,
New-York-City (USA)
04 décembre 2021
Santé : Omicron / L’efficacité des vaccins mise en cause ?
OMICRON... |
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e variant Omicron
du Covid-19 se propage progressivement dans plusieurs pays. Sur
le plateau du 23 heures de France info lundi 29 novembre,
la journaliste Sofia Dollé revient sur les gestes à adopter et
également sur l'efficacité des vaccins contre ce variant.
Une cinquième vague de contaminations au Covid-19 touche de nombreuses
personnes lundi 29 novembre. Elle a pu s'installer notamment en raison de "la
baisse d'efficacité du vaccin", souligne la journaliste de France
Télévisions Sofia Dollé sur le plateau du 23 heures de Franceinfo, se basant
sur des chiffres de l'Institut Pasteur. "Au moment de la première
injection, on bénéficie de 90% de protection contre les formes graves. Au fur
et à mesure des semaines, des mois, cette protection s'érode pour tomber à 50%
seulement six mois après la deuxième injection", rappelle-t-elle.
Les vaccins efficaces
contre le variant Omicron ?
Pour se protéger de la cinquième vague, il existe une "stratégie
que l'on connaît maintenant" et qui repose sur "trois
piliers" : les gestes barrières, la vaccination et enfin pister
et tracer les cas contact, explique Sofia Dollé. Mais concernant le variant
Omicron, "des questions existent : son niveau de dangerosité, son
niveau de transmissibilité ou encore sa résistance face au vaccin. Ce que l'on
sait cependant, c'est que parmi les différentes mutations qui sont présentes à
l'intérieur du variant Omicron, une mutation se situe sur la protéine Spike. La
protéine Spike est la clé d'entrée du virus à l'intérieur du corps humain, ce
qui fait dire à certains scientifiques que le virus Omicron pourrait être plus
transmissible", rapporte la journaliste. Concernant les vaccins, "les
scientifiques nous disent que si les vaccins étaient efficaces contre le variant
Delta, ils ne deviendront pas tout à coup complètement obsolètes face au
variant Omicron". Les chercheurs affirment que davantage de réponses
sur l'efficacité des vaccins pourraient être dévoilées dans deux à trois
semaines.
Francetvinfo.fr
28 novembre 2021
Le fabuleux destin d’un Sénégalais sans-abri devenu footballeur en Italie
Mamadou Coulibaly |
A |
rrivé clandestinement en Europe en
2015, Mamadou Coulibaly évolue aujourd’hui en Série A et fait partie de l’élite
du foot italien. Un parcours hors du commun, qu’il a raconté à « Jeune
Afrique ».
Il y a encore six ans,
Mamadou Coulibaly errait clandestinement en Italie. Le Sénégalais, issu de la
classe moyenne, venait de quitter son pays au péril de sa vie. Il n’avait que
16 ans. Après de longs mois passés dans la clandestinité, il est aujourd’hui
footballeur professionnel de Série A italienne, à la Salernitana, où il a été
prêté par l’Udinese.
Jeune Afrique : Vous êtes entrés clandestinement en Europe, il y a six ans. Les
mois qui ont suivi ont été très durs. Au Sénégal, vous ne veniez pourtant pas
d’un milieu défavorisé…
Mamadou Coulibaly : En effet. Je suis né
à Thiès, où mon père était professeur de sport. Mais nous n’étions ni riches ni
pauvres. Mon père gagnait correctement sa vie, assez en tout cas pour
qu’à la maison, on ne manque de rien. Ma mère ne travaillait pas, et avec un
seul salaire, une fois que tout était payé, il ne restait pas grand-chose.
Quand mon frère aîné est devenu professeur d’anglais, cela a amélioré les
choses. Mais quand vous êtes jeune, et que vous voyez votre père se décarcasser
tous les jours pour finalement gagner juste de quoi vivre, c’est dur.
Jeune, étiez-vous déjà passionné par le football ?
Oui. Je voulais réussir
dans le foot. Mon père, qui y a joué, voulait bien que je le pratique, mais
sous forme de loisir. Il préférait que je me concentre sur les études, pour
ensuite avoir un métier. Le problème, pour lui, n’était pas que je joue au
foot, mais il avait peur que je ne réussisse pas à devenir professionnel et que
je ne sache quoi faire. Il m’a donc inscrit dans un établissement sport-études.
Mais honnêtement, ce qui m’intéressait, c’était jouer au foot.
«J’AI
PRIS UN BUS POUR LE MAROC»
À 16 ans, vous décidez de quitter le Sénégal, sans prévenir vos
parents. Était-ce le fruit d’un coup de tête ou d’une longue réflexion ?
Depuis l’âge de dix ans,
j’avais en tête de partir en Europe pour jouer au foot. Là-bas, les parents
peuvent mettre de l’argent de côté pour leurs enfants. En Afrique, cela ne
marche pas comme ça. Il faut apprendre à se débrouiller, d’autant que les États
ne font pas grand-chose pour les jeunes. Alors, j’ai décidé de partir. J’ai
juste prévenu deux amis, j’ai pris un bus pour le Maroc, où je suis resté une
semaine, en me débrouillant comme je le pouvais. Puis j’ai rejoint Marseille et
Grenoble, où j’avais une tante. Comme elle ne pouvait pas me garder trop longtemps
et que j’avais débarqué sans prévenir, elle m’a mis en relation avec l’une de
ses connaissances, qui vivait en Italie, à Livourne.
Et c’est là que les galères ont vraiment commencé…
Dans un premier temps, je
me suis retrouvé dans une maison avec d’autres personnes qui étaient quasiment
toutes dans la même situation que moi. C’était difficile, je ne mangeais pas à
ma faim tous les jours. Je faisais comme je pouvais, sans argent. Et je ne
parlais pas italien… Au bout d’un moment, je suis parti et j’ai dormi dans la
rue, ou dans des supermarchés, pour éviter d’avoir froid.
J’ai cependant recommencé
à jouer au foot, dans une équipe de futsal. Ma crainte, comme je n’avais pas de
titre de séjour, c’était d’être arrêté par la police et d’être renvoyé au Sénégal.
Alors, quand j’apercevais des policiers, je me faisais discret. Heureusement,
je n’ai jamais été arrêté… Puis je suis parti à Pescara et enfin, à 40
kilomètres de là, à Roseto.
vez-vous envisagé de repartir en France, ou même au
Sénégal ?
J’ai appelé des gens en France, des connaissances.
Comme ils ne connaissaient pas le numéro, la première fois, ils ont décroché.
Puis ils n’ont plus pris mes appels, car ils étaient désormais au courant de ma
situation. Mais je n’ai pas rancœur. Repartir à Thiès ? Non, jamais. Je savais
que ce serait un calvaire si j’y retournais. Quand tu quittes le pays pour une
vie meilleure et que tu reviens, c’est compliqué. Mes parents ont été mis au
courant de ma situation. Ma mère, sans nouvelles de moi, pensait même que j’étais
mort.
«JE NE CONSEILLE À PERSONNE DE FAIRE
CE QUE J’AI FAIT. JE ME SUIS MIS EN DANGER»
À Roseto, votre situation a commencé à s’améliorer…
J’avais galéré pendant des mois. Je me suis installé
près du terrain de foot du club de la ville, et un jour, alors que je dormais
dans les vestiaires du stade, des policiers sont arrivés. Avec eux, il y avait
un homme, Girolamo Bizzarri, un ancien joueur professionnel qui entraînait à
Roseto. Il était au courant de ma situation et m’a aidé.
On m’a emmené dans les locaux de la police, je croyais
que j’allais être expulsé. Mais Bizzarri a entamé des démarches pour que je
dispose d’un titre de séjour provisoire. La police m’a aussi aidé, et j’ai été
placé dans un foyer d’accueil pour jeunes migrants. Là, j’ai appris l’italien
et Bizzarri m’a proposé de faire des tests dans différents clubs, notamment à
Ascoli et Sassuolo. Comme ma situation administrative n’était pas réglée, je ne
pouvais pas signer de licence. Et puis un jour, j’ai pu signer à Pescara, et
j’ai commencé à jouer avec les moins de 19 ans, puis avec l’équipe
professionnelle. J’ai commencé à réaliser mon rêve.
Vous avez ensuite signé à Udinese, qui vous a prêté à plusieurs clubs, dont Salernitana, promu cette saison en Série A….
Je réalise pleinement ce qui m’arrive. Je suis quelqu’un de têtu, je ne voulais rien lâcher. Mais attention : je ne conseille à personne de faire ce que j’ai fait. C’est très risqué, très dangereux, je me suis mis en danger. Je sais qu’il y a de nombreux jeunes Africains qui viennent en Europe clandestinement pour essayer de trouver un club, mais combien y parviennent ?
J’ai eu la chance d’être aidé par certaines personnes.
Comme j’avais fait du foot dans un sport-études au Sénégal, j’avais de bonnes
bases et j’ai beaucoup appris à Roseto et surtout Pescara. J’ai rattrapé le
temps perdu, quand je ne jouais plus parce que je dormais dans la rue. Tout ce
que je fais, c’est pour ma famille, pour l’aider à vivre mieux.
Aujourd’hui je gagne bien ma vie, je peux les aider et
c’est le plus important. Je retourne à Thiès dès que je le peux pour voir mes
proches Mon objectif, c’est bien sûr de continuer à jouer au haut niveau.
J’évolue en Italie, dans un des meilleurs championnats du monde, et j’ai envie
de jouer pour le Sénégal. Je vise la Coupe du monde 2022, au Qatar.
Votre
père, qui vous imaginait plutôt faire un autre métier, est-il fier de vous ?
Oui. C’est une personne dure et exigeante, mais très
juste. Il m’a dit qu’il était fier de moi, heureux que j’aie réussi à atteindre
le but que je m’étais fixé. Je sais qu’il le pense sincèrement.
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