Bombardier prêt à entrer dans l’histoire
Bombardier (Mbour) |
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our avoir dominé et battu Balla Gaye 2 (Balla Gaye), le samedi dernier à l’arène nationale, Bombardier (Mbour) fonce droit sur le Roi des arènes. Désormais, plus rien ne pourrait arrêter le B52 qui est à un pas d’entrer dans l’histoire.
Bombardier
le Phénix
Le seul à conquérir le titre 2 fois de suite. Le B52 est en train d’écrire une autre
page de l’histoire de la lutte avec frappe. De toute sa carrière, il avait
toujours échoué lamentablement face à l’ex-roi Yékini (Ndakaru) qui lui était
éminemment supérieur, car Yakhya Diop l’a rudoyé 3 fois. L’ayant battu le
dimanche 29 octobre 2000, c’est le même Yékini qui le déposséda de son titre de
Roi le dimanche 28 mars 2004 et le recala encore le dimanche 2 janvier 2011.
Mais non découragé, le Mbourois avait toujours su revenir. Il a toujours su renaître
de ses cendres comme un Phénix.
Par ailleurs, c’est
par un beau direct du droit en plein visage qu’il avait étalé Tyson (Boul
Faalé) le 25 décembre
2002 pour s’emparer du titre de Roi. Déchu par Yékini le 28 mars 2004,
Bombardier a dû patienter 10 ans avant de se retrouver devant le plus jeune Roi
des arènes (Balla Gaye 2) qu’il lamina le 8 juin 2014 pour reprendre le sceptre
de l’arène. 4 ans plus tard, il cédera encore le fauteuil à Eumeu Sène (Tay
Shinger) le 28 juillet 2018.
Roi
des arènes pour la 3ème fois
Mais la belle victoire du samedi pourrait lui
permettre de repartir à l’assaut du titre une 3ème fois et espérer
entrer dans l’histoire. Si son bourreau Yékini est spécial
pour avoir fait ce que personne n’a encore fait en conservant le titre 8 ans
durant, alors Bombardier est prêt à faire ce qu’aucun lutteur n’a encore
expérimenté en arborant le titre de Roi des arènes 3 fois. Il sera aussi
spécial que Yakhya Diop avant de prendre sa retraite.
A l’issue de la bataille royale du 13 mars 2022,
que ce soit Ama Baldé (Falaye Baldé) le nouveau roi ou Modou Lô (Rock Energie)
qui ait conservé son titre, le prochain adversaire devra logiquement être
Bombardier le Phénix. Il l’a amplement mérite.
Mamadou Koné, New-York-City (USA)
(Journal Sunu Lamb)
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