Violence dans les stades (Archives) |
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a violence a encore gâché un événement de taille le samedi dernier. Le Face to face annoncé en fanfare à l’arène nationale entre Modou Lô (Rock Energie) et Ama Baldé (Falaye Baldé) n’a point se tenir. Modou Lô pris à partie par les supporteurs et sympathisants de son adversaire a dû rebrousser chemin.
Ce sujet mérite un véritable symposium de la part
des acteurs de la lutte, des membres du CNG et du monde du sport en général. Le
sport ne peut pas rimer avec violence. Les nombreux supporters d’Ama Baldé, ont
pris à partie le cortège de Modou Lô. Par des jets de pierres et toutes les
autres formes d’intimidation, le Roc
des parcelles a dû rebrousser chemin pour préserver sa propre sécurité. Ces
mêmes scènes de violence avaient fait avorter le duel Siteu (Lansar) / Papa Sow
(Fass) il y a quelques jours seulement. Avaient occasionné de nombreux blessés
dont Papa Sow lui-même.
La
Violence tue la lutte !
Ceci n’est pas une
bonne publicité pour la lutte d’autant plus qu’aucun sponsor ne voudra lier son
image à cette violence inouïe, cette violence gratuite qui gangrène nos arènes.
Du fait de ces barbaries d’un autre siècle, certains mécènes de la lutte ont
préféré se retirer et cela se ressent durement aujourd’hui car constitue une
raison de la raréfaction des promoteurs conduisant aux saisons blanches en
cascade.
C’est vraiment malheureux qu’une simple signature de contrat, face-à-face ou un simple duel dans l’arène, génère de tels actes. Même pour un combat opposant 3 pelés 2 tondus, il y a parfois des pertes en vies humaines. Cela doit prendre fin car la violence tue la lutte. Le CNG doit être sans état d’âme pour éradiquer ce fléau. Aux fauteurs de troubles (lutteurs, supporters, simples amateurs), il faut savoir leur appliquer la thérapie qui convient, sans état d’âme. Il ne faut pas continuer de scier la branche sur laquelle tout le monde est assis.
Mamadou Koné, New-York –City (USA
(Journal Sunu Lamb)
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