Modou Lô et Papa Sow, l’exception !
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tous les temps, ce ne sont que les poids lourds qui accèdent au fauteuil de Roi
des arènes. Certains n’y sont pas, mais se taillent tout de même la part du
Lion dans l’arène avec les meilleurs cachets. Les petits gabarits sont relégués
à un autre rang. Malgré leur petite taille, Modou Lô (Rock Energie) et Papa Sow
(Fass) apportent un contredit et font la différence.
En lutte avec frappe, l’expérience a montré que les
lutteurs les plus intéressants sont ceux qui ont le physique impressionnant.
Leurs combats sont les plus chers payés par les promoteurs, et ils représentent
mieux la lutte avec frappe à l’international. Il est donc clair qu’un Yawou
Dial n’irait jamais sur RFI pour parler de lutte avec frappe. Mais certains
lutteurs, notamment Papa Sow le Puma de Fass et Modou Lô le Roi des arènes ont
prouvé le contraire.
Petit
marteau casse gros caillou
Avec sa taille de 1m76 pour 100 kg, Modou Lô est
critique pour tout adversaire. C’est vrai que Balla Gaye 2 (Balla Gaye) et
Bombardier (Mbour) se montrent éminemment supérieurs à l’actuel Roi des arènes,
mais celui-ci parvient à tirer son épingle du jeu devant des lourds comme Baye
Mandione, Lac 2 et Gris Bordeaux. Avec sa technique de combat, Modou Lô
parvient tant soit peu à éliminer la différence de poids pour s’imposer.
Tout comme Papa Sow. Si le Fassois est toujours en
course avec sa petite taille, c’est qu’il aura pu asseoir une technique qui
annihile la masse musculaire. En battant Baye Mandione, un lourd confirmé, Papa
Sow a prouvé qu’il peut croiser le fer et battre n’importe quel poids lourd de
l’arène. L’exemple d’Ama Baldé / Tapha Tine est un cas d’école. Un 100 kg ou
moins que ça, peut valablement supplanter un malabar de 150 kg.
C’est vrai que ces cas ne sont pas légions dans
l’arène, mais sont représentatifs de certains lutteurs qui en ont gros sur le
cœur et qui déplacent des montagnes.
Mamadou
Koné, New-York (USA)