Titre de Roi des arènes très galvaudé
Balla Gaye 2, Ex Roi des Arènes
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i lors d’une compétition organisée par le CNG de lutte, Manga 2 est sorti meilleur parmi de nombreux autres concurrents pour s’asseoir dans la chaise de Roi, ce n’est pas le cas pour tous les six (6) autres rois qui ont suivi. Le titre de roi des arènes est galvaudé depuis des années. On y va aujourd’hui par des calculs et détours bizarres au point qu’on n’accorde plus d’importance à ce titre dont la désignation ou le model de compétition devait réellement revenir au CNG de lutte.
Durant tout son magistère, le Dr Alioune Sarr avait
carrément fermé les yeux sur cette histoire de Roi des arènes. Pourtant, c’est
à cette structure qu’il appartient de policer le milieu, d’asseoir enfin un
model d’obtention du titre tant galvaudé, sinon un jour, Yawou Dial pourrait,
par le vouloir d’un promoteur, être Roi des arènes sur un seul combat.
Cela peut-être une compétition nationale comme
celle du drapeau de Chef de l’Etat, mais en lutte avec frappe.
Le titre de Roi des arènes ne devait pas être
déterminé par un tel promoteur qui aimerait voir tels lutteurs se croiser comme
ce qui se passe actuellement dans l’arène.
N’est
pas Roi qui veut
En son temps, Yakhya Diop alias Yékini était
l’homme à abattre dans l’arène. Ce grand champion voyait n’importe qui le
défier pour ce titre. Même ceux qu’il a battus plus d’une fois comme Baboye,
Bombardier, Tyson etc… Le plus ahurissant, c’était Gris Bordeaux de Fass. Un Tigre
sans griffes ni crocs, un combattant croulant sous les défaites de ceux que
Yékini avait laminés, est aussi venu défier le Roi. De nombreux amateurs
étaient contre ce choc contre-nature monté par Gaston Mbengue. Tout ceci, pour
voir Yékini tomber. Simplement parce que le CNG ne prend pas ses
responsabilités.
Il faut juste rappeler qu’aucune structure ou
dirigeant de club ne saurait se substituer à la Fédération sénégalaise de
Football (FSF) pour organiser le championnat national du Sénégal en Football en
dehors de la FSF. C’est impensable. Mais le CNG de lutte accepte et conçoit
cette aberration qui traduit au fond leur incapacité à réfléchir, à innover et
à penser à l’entièreté de la lutte.
Trouver
la formule qui sied
Ce n’est pas au ministère des Sports ni à l’association
des lutteurs en activité du Sénégal encore moins aux promoteurs de lutte qu’il
incombe d’organiser cette compétition de Roi des arènes. Ce Titre si élogieux
doit s’obtenir à l’issue d’une compétition dont le CNG trouvera la formule
idoine et la périodicité. Si Bombardier (Mbour Bombardier) caresse le rêve de
devenir Roi pour la 3ème fois, si Balla Gaye 2 (Balla Gaye 2)
voudrait aussi s’asseoir dans le fauteuil une seconde fois, c’est parce qu’ils
savent qu’un promoteur fera des calculs, croisera des sponsors et montera le
choc. On se retrouvera avec un roi par complaisance.
Le CNG doit policer le secteur. Il faut arrêter de
galvauder ce titre car la compétition du Roi des arènes ne doit pas être
l’apanage d’un promoteur où d’une écurie.
Koné Mamadou, New-York-City (USA)
Avec Sunu Lamb
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