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a transition énergétique fera inévitablement des gagnants et des perdants. Et si les hydrocarbures n’ont plus vraiment bonne presse, la découverte de nouvelles réserves continue d’être vécue comme un signe d’espoir pour des pays en quête d’émergence. Décryptage en infographies.
La conjoncture est favorable. Le prix élevé du baril
de pétrole – actuellement au-dessus de 83 dollars, son plus haut niveau depuis
2018 – constitue une bouffée d’oxygène pour les économies des pays africains
producteurs, mais fragile compte tenu de la volatilité des cours. Dans le
secteur du gaz, également, les indicateurs sont au vert : le cours du gaz
naturel a bondi en Asie de 132,2 % entre février et août, et la flambée semble
loin de vouloir s’arrêter.
Dans ce contexte, aux côtés des pays dits
« matures » dans l’industrie extractive – tels l’Algérie, le Nigeria, et l’Angola –, le plus souvent pétroliers, les
industriels du secteur se tournent vers de nouveaux eldorados, généralement
gaziers :
le Sénégal et le Mozambique, notamment.
Faut-il réellement y voir une aubaine pour les
économies de ces nouveaux (futurs) rois du pétrole et du gaz ? Certes, les
géants du secteur – les deux leaders continentaux Total et Eni en tête – continuent à investir dans
de nouveaux projets extractifs. Mais ils se font désormais extrêmement
sélectifs en matière de rentabilité. En outre, alors que la transition
énergétique est en cours à l’échelle mondiale, les multinationales affichent
désormais d’ambitieux objectifs en matière de neutralité carbone. Et revoient
leur stratégie : l’heure est à la stabilisation de la production, plutôt
qu’à son développement.
Jeuneafrique.com
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