Nar Touré (Maristes) |
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n arts, l’héritage est difficile à gérer, difficile à porter. Les enfants de Youssou Ndour et Alpha Blondy, peuvent ne pas avoir la renommée de leur pater. En sport, c’est la même chose. Si Balla Gaye 2 a atteint le niveau de son défunt père Double Less, si Ama Baldé (Falaye Baldé) et Diène Kaïré (Soumbédioune) représentent dignement leur père dans l’arène, ce n’est pas encore le cas pour nombreux autres qui tardent à émerger ou qui semblent ne pas être à la hauteur.
Ce n’est vraiment pas évident de réussir là où son
(ses) parent a réussi. Même en business, ce n’est pas sûr. Dans l’arène, cela
saute à l’œil lorsque des supers athlètes comme Mamady Ndiaye et son frère
Ablaye Ndiaye ont du mal à perpétuer la gloire de leur père Robert Diouf. Ils
ont certes fait parler d’eux en lutte simple, mais Mamady Ndiaye et son frère
Ablaye sont encore à des années lumière du niveau sportif de Robert Diouf, ce
colosse qui semait pleurs et grincements de dents dans le camp de l’adversaire.
Si la malchance poursuit Mamady qui se blesse toujours là où l’on entend qu’il
explose, par contre les amateurs ont du mal à comprendre pourquoi Ablaye Ndiaye
n’émerge pas. Ce poids lourd en battant Khadim Ndiaye 1 (Thiaroye-sur-mer) le
30 mars 2014, plus d’un croyait qu’il avait déjà balisé sa route vers le
sommet. Peu après patatras. Son univers s’écroula et il a disparu au même titre
que nombreux autres comme Alou badou Sarr le fils de Doudou Baka Sarr, Ndiaga Sarr
2, l’enfant de Mor Fadam, Djinn, le gosse de Katy Diop, Malick Ndiaye le fils
de Pape Kane, Nar Touré, celui de Toubabou Dior et bien d’autres qui ont de la
peine à émerger alors que leur père respectif avait une aura incroyable dans ce
sport qui les a fait connaître et dont la réputation allait au-delà de nos
frontières.
Mamadou
Koné, New-York (USA)
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