06 mars 2015

Yékini a définitivement quitté l’arène...

Yékini (école de lutte Ndakaru)-Archives
C
'est du moins l'avis de Sawrou Fall, manager général de l'école de lutte Ndakaru. M. Fall a expliqué les raisons d'une telle décision. Ce dernier explique cette situation par le fait que Yékini n'a plus rien à démontrer dans la lutte...

 L'enfant de Bassoul a fini de faire ses preuves dans cette discipline en étant champion d'Afrique à plusieurs reprises, en plus de son titre de roi des arènes qu'il a porté pendant près de quinze ans. Yékini serait en retraite dans son village auprès de son épouse.
Le fils de Bassoul a définitivement rangé son « nguimb ». Yékini a tourné le dos à la lutte. C'est la révélation faite hier par le manager général de l'écurie Ndakaru, Sawrou Fall présent dans les locaux du groupe Global Media Communication (CMC). «Yékini a quitté l'arène. Il a, en accord avec son staff, pris la décision de mettre un terme à sa carrière», révèle notre interlocuteur. «Regrettable certes, mais c'est une décision réaliste », a confié l'invité de Max Mbargane à l'émission "Lamb ak li ci biir".
Selon Sawrou Fall, l'ex-roi des arènes a raison de prendre cette décision. Car, poursuit-il, «Yékini n'a plus rien à démontrer dans la lutte. Il a fait ses preuves dans cette discipline en étant champion d'Afrique à plusieurs reprises, en plus de son titre de roi des arènes qu'il a porté pendant près de quinze ans. Essuyer une défaite (contre Balla Gaye 2 le 22 avril 2012) ne devrait pas servir de prétexte pour le diaboliser. Le Sénégalais oublie vite. Yékini a décidé de poursuivre ses activités dans d'autres secteurs où il s'est investi. Cependant, j'aimerais préciser qu'il continuera à mettre son expérience au service de la lutte et notamment de l'écurie Ndakaru».
Avec un palmarès de 21 combats ponctués de 19 victoires, 1 nul et 1 seule défaite (contre Balla Gaye 2 en 2012), Yakhya Diop «Yékini » a été la tête de file de l'écurie Ndakaru pendant de longues années.
Nous avons essayé de contacter en vain l'ancien Roi des Arènes mais il était injoignable.
Bassirou DIENG

Source Le Témoin n° 122 du 3 mars 2015