17 mai 2021

SPORTS-LUTTE / Issa Pouye passé de héro à zéro

 De Héro à Zéro !
Issa Pouye, le Caiman de Thiaroye-sur-mer

C

’est le premier lutteur à avoir fait mordre la poussière à Balla Gaye 2. C’était au stadium Iba Mar Diop le 12 mars 2006. Jeune, solide, courageux et très ambitieux, il a fait un passage très mémorable lors du mini championnat organisé par le promoteur Gaston Mbengue où il a réduit en reliques les lutteurs comme Tapha Tine (Baol Mbollo), Yékini Jr (écurie Door Waar) avant de perdre devant Lac 2 (walo).

Juste après ce mini championnat, il a fracassé Balla Diouf (Fass) le 6 avril 2008, avant de baisser l’échine successivement devant Modou Lô de Rock Energie (26 avril 2009) et Zoss de Door Dooraat (3 avril 2011). Ces deux (2) défaites ont sérieusement entamé la carrière du Caïman de Thiaroye-sur-Mer qui dormait tout de même les yeux ouverts.

Et malgré sa victoire sur Rock Mbalakh de l'écurie Pencum Ndakaru le 2 juin 2013, le Caïman de Thiaroye-sur-mer n’est plus dans l’estime des amateurs de lutte qui l’ont oublié au profit de la jeune génération qui écume l’arène aujourd’hui.

Issa Pouye est donc passé de héro à zéro.

Koné Mamadou, New-York (USA)


Et Si On En Parlait ?

 Le Riz


I

l est très prisé en Afrique et un peu partout dans le monde. Presqu’aucune famille ne s’en passe. Mais d’où vient-il ? Qui l’a découvert et l’a cultivé pour la première fois ?

16 mai 2021

SPORTS-MMA / 5 choses à Savoir Sur Francis Ngannou .

HISTOIRE : La Légende de la Reine Pokou Racontée par Pierre Kipré

 

 Une Reine nomade...

A

bla Pokou, première reine des Baoulé de Côte d'Ivoire au début du 18ème siècle, est d'abord le personnage central d'une légende.

Pierre Kipré nous la raconte.

 «Lors d’une grave crise dynastique dans le royaume ashanti, deux prétendants s’affrontent. Opokou Ware l’emporte par les armes; Daaku, frère de l’influente princesse Abla Pokou, est tué. La peur de représailles décide Abla Pokou à quitter le royaume avec tous les fidèles de son frère défunt. Le vainqueur poursuit les fuyards. Ils vont vers l’ouest du royaume. Au fleuve Comoé en crue, ils ne peuvent pas traverser. Le grand devin consulte les mannes. Pour le passage sur l’autre rive, le génie du fleuve demande la vie d’un enfant d’ascendance noble.

« N’y a-t-il pas parmi vous un seul qui accepte de sacrifier son enfant pour la vie de notre peuple ? » demande Abla Pokou devant le silence de tous. Le salut ne viendra que d’elle, mère d’un seul enfant. Elle offre son fils. Celui-ci disparaît dans les flots. « Ba ouli » (« l’enfant est mort »), soupire-t-elle, digne dans son malheur de mère! Le rituel effectué, les arbres de la rive se courbent et forment un pont de branches et de lianes. Tous s’y précipitent. Le peuple est sauvé. Il s’appellera désormais baoulé, en souvenir du sacrifice de l’enfant d’Abla Pokou. » Telle est la légende de cette reine. Sa récurrence chez les Akan laisse penser que le mythe est peut-être fondé sur des faits réels, probablement enjolivés. Largement partagée chez les Baoulé, chacun d’eux y voit la base de l’identité de ce peuple.

Tout part des crises de l’actuel Ghana au milieu du 17ème siècle. Centre d’un important commerce de l’or depuis le 15ème siècle, la traite négrière atlantique s’y intensifie peu à peu. L’importation massive d’armes à feu pour avoir plus d’esclaves (l’orpaillage puis les besoins européens) finit par supplanter le commerce de l’or dans certains peuples, qui imposent leur autorité avant d’être vaincus par d’autres. Tous ces changements s’accompagnent de bouleversements politiques; les successions au trône sont par exemple des moments de vives tensions internes.

C’est dans ce contexte qu’à la mort du fondateur du royaume ashanti, Osei Tutu, éclate, vers 1717, un conflit. La guerre entre deux prétendants, Opoku Ware et Daaku, tourne à l’avantage du premier. Daaku est tué. Ces conflits et ces guerres nourrissent plusieurs vagues de migrations vers ce qui est la Côte d’Ivoire actuelle, depuis le milieu du 17ème siècle. Lorsque Daaku est vaincu, Abla Pokou décide de se mettre à l’abri avec tous les fidèles de son frère, les Assabou. Pourchassée, la troupe d’Abla Pokou est rejointe par ceux qui, alliés, craignent pour leur vie. Ainsi, parmi les fuyards, se trouvent aussi des groupes provenant de populations voisines. C’est un véritable exode en direction de l’ouest, en pleine saison des pluies et à travers la forêt alors dense.

Abla Pokou était-elle la belle jeune princesse de la légende? Probablement, non.

C’est sur les rives de la Comoé en crue qu’a lieu l’épisode de la légende citée plus haut. Le point de passage est connu; ce sont les rapides de Mlan-Mlansou, situés à environ 50 kilomètres en amont de Grand-Bassam. Abla Pokou était-elle la belle jeune princesse de la légende? Probablement, non. Dans certaines traditions orales non baoulé, on l’appelle Abrewa (« vieille dame ») Pokou. Princesse du clan royal Oyoko de Kumasi, elle devait probablement être d’âge mûr, influente puisque appelée à être « reine mère », une institution forte du royaume, si Daaku l’avait emporté. Mère, elle peut l’avoir été; mais, si c’est le cas, c’est peut-être une femme devenue mère sur le tard. Son peuple et elle échappent aux troupes d’Opoku Ware. Commence alors une longue et pénible marche à travers la forêt et ses pièges innombrables. On ne sait pas combien de temps a duré ce voyage; peut-être quatre ou cinq ans, selon certains spécialistes, de Kumasi à l’actuelle Bouaké, près de 1500 kilomètres. Avec autorité et habileté, la reine maintient la cohésion du groupe, qui la respecte en retour. Il faut parfois négocier son passage au milieu de populations inconnues. Mais les émigrés profitent d’un atout : leur langue (le twi, appelé aha en baoulé) est presque la même que celle de ces émigrés akan des décennies précédentes. Allant toujours plus à l’ouest des autres, la troupe arrive au bord du Bandama. Elle y fait une longue halte. C’est une voie vers Grand-Lahou et le rivage maritime que fréquentent déjà les Européens. Abla Pokou le sait-elle? Rien n’est moins sûr. Toutefois, elle y laisse une partie de ses guerriers, sous l’autorité de l’une de ses nièces, Tano Adjo, pour couvrir ses arrières. Car Abla Pokou décide de remonter vers le nord. Laissant encore d’autres guerriers à la confluence Bandama-Nzi, elle découvre la ligne de contact forêt-savane. Le débouché sur les savanes apporte une impression de libération après un trajet à travers la forêt. Le paysage s’ouvre, et l’air est moins humide. Autre avantage naturel, la végétation, très compartimentée, constitue par elle-même un excellent refuge.

Après environ 200 kilomètres, Abla Pokou décide d’arrêter l’exode et de s’établir au cœur de cette savane. L’installation s’est faite sur les conseils d’un chef local, après conclusion d’une alliance. Elle multiplie d’ailleurs ces accords dans la région. On fait par exemple la paix avec le groupe alanguira pour éviter la résurgence de la guerre de 1701, qui avait opposé les Denkyira, dont sont issus les Alanguira, et les Ashanti, dont sont issus les Assabou d’Abla Pokou. Autre action, elle installe tous les chefs de l’exode dans des villages tout autour de ce qui est sa capitale, Niamonou. Là se trouvent tous les attributs royaux de la première reine des Baoulé (grand tambour, siège royal, symboles dorés). On a reproduit aussi l’organisation sociale ashanti. Il y a quatre familles nobles et quatre familles vassales. Chacune est dirigée par un chef et se compose de parents, de clients, de guerriers et d’esclaves. Chacun des groupes a une fonction dans l’organisation militaire générale et porte un nom que lui a attribué la reine. C’est le point de départ des tribus baoulé, les nvlé. Abla Pokou ne semble pas avoir vécu longtemps après l’installation définitive. Épuisée par les épreuves, elle meurt dans sa capitale, peut-être vers 1730. Elle voudrait sa nièce Akoua Boni comme successeur; elle a pris soin de la former. Ce choix sera respecté. La reine défunte a été inhumée selon le rituel ashanti, dans le lit d’un cours d’eau.

Au début des années 1960, rappelant la légende aux Baoulé concernés par le projet de barrage de Kossou, le président Félix Houphouët-Boigny leur demandait de sacrifier leurs terres et leurs cultures qui devaient être recouvertes par les eaux, comme la reine Pokou l’avait fait avec son fils. La reine devenait un symbole de « l’indépendance économique nationale ». Mais, dans les années 1990, lors du débat sur l’ivoirité, elle a justifié, chez certains, un discours ethnique regrettable. Fondatrice d’un des royaumes nés des crises du monde akan à l’est de la Comoé, la reine Pokou symbolise le rôle des femmes dans la recomposition politique de l’Afrique ancienne. L’image de la mère sacrifiant, est tout à la fois celle de la «raison d’État» et celle de l’acte fondateur d’une identité collective. Elle fait partie de l’histoire de la Côte d’Ivoire et est ainsi une héroïne de tous les Ivoiriens.

Charlie Hebdo.fr

15 mai 2021

SPORT-LUTTE . Balla Gaye 2 lamine Tapha Tine

Combat très Facile...

L

e Géant du Baol n’avait été que l’ombre de lui-même dans ce combat à sens unique où il n’avait eu aucune réaction face à un Balla Gaye 2 déchainé.

Tapha Tine n’avait vraiment pas fait le poids devant son adversaire qui l’avait corrigé avant de le terrasser dans un combat très facile.

C’était le 2 juin 2013 au stade Demba Diop.

Koné Mamadou, NYC (USA)


COUP DE GUEULE: Les Amis Faux et Indignes !

Les faux amis...


P

utain...

S'il y'a un autre phénomène qui fait des ravages dans notre société, c'est celui des faux amis.
C'est la vraie pègre, sans Morale!
Tu vois le Gus à l'apparence d'agneau alors que c'est un vrai démon en dedans.

Le Faux amis doté d'une misère morale, parvient même souvent à exploiter, à exacerber les conflits intra conjugaux dans le but d'assouvir ses bas instincts et disparaître.

Quelle abomination !

Koné Mamadou (NYC-USA)

CIV POLITIQUE / Pas de Réconciliation sans la Justice !

 Ils ne reconnaîtront Jamais ce que vous faites !

Pr Alassane Dramane Ouattara

S

ous le règne de Gbagbo ou Bédié, si Alassane Ouattara avait boycotté les élections présidentielles et organisé une désobéissance civile pour faire brûler des biens privés et publics, brûler des gens vivants, brûler certains bureaux de vote, fusiller cortège de ministre, tuer garde du corps de Ministre, couper des arbres pour barrer certaines routes et aller s’asseoir pour former un gouvernement bis (CNT), ce jour, ADO allait mourir !

    On ne demande qu’une seule chose, la Justice. Nul n’est au-dessus de la loi. Que ceux qui sont tombés sous le coup de la loi, se défendent eux-mêmes.

Le Président de la République n’a pas à s’immiscer dans le Judiciaire pour libérer des bandits politiques qui ont expressément ôté la vie à des centaines de nos concitoyens innocents.

La vie de Bédié, Affi N’guessan, Mabri Toikeusse, Guikahué et Mme Gbagbo n’est pas mieux que celles des centaines d’innocentes personnes tuées par les bêtises.

    Président arrêtez d’encourager et de cultiver l’Impunité dans ce pays que vous allez laisser bientôt à la jeune génération.

     La Côte d’Ivoire est le seul pays sur cette terre où une minorité nocive fait la loi au détriment de la majorité muselée par leurs leaders.

Le seul pays où les opposants et leurs militants sont plus à l’aise, plus heureux que ceux du pouvoir en place.

Le seul pays sur cette planète où l’opposition agit comme si c’est elle qui était est au pouvoir. Ils ne respectent Rien, ne considèrent personne, occasionnent des pertes en milliards, tuent, brûlent, saccagent le pays quand ils ne sont pas contents, boycottent les élections et créent un gouvernement bis dans le même pays.

Pendant ce temps le vrai président élu court après eux. Les met en prison et les libère juste le lendemain. Ils rentrent chez eux en héros, plus adulés que jamais, enjambant les corps sans vie, brulés vifs d’innocentes personnes atrocement tuées la veille.

C’est le seul pays où l’opposition décimée est remise sur pied, réhabilitée et repositionnée sur la scène politique par le Président lui-même pour revenir tuer, et brûler.

Le seul pays où le Président élu refuse de connaître et de voir la vraie nature des opposants qui ne souhaitent que le voir humilié et mort.

Mon Président, Ils ne vous aiment pas, ne vous ont jamais aimé et ne vous aimeront jamais quel que ce soit ce que vous ferez pour le pays ou pour eux.

Mon Président, pour EUX, il n’y aura vraiment réconciliation que lorsque Bédié, Gbagbo, Soro Guillaume vous dégageront de la Présidence.

Arrêtez de banaliser, d’insulter la mémoire de vos propres militants qui meurent par milliers depuis 1994 pour relever et honorer leurs bourreaux.

     Ceci ne s’appelle pas être Homme de Paix, ou poser actes forts en direction d’une hypothétique Réconciliation, c’est de la FAIBLESSE.

Koné Mamadou, New-York (USA)