Le mantra des milliardaires américains
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| A New-York, des gens prennent discrétement le large le week-end vers Long Island ou ailleurs |
a fortune des Américains
les plus riches a augmenté de plus de 30 % depuis le début de la pandémie.
Mais tous ne le vivent pas spécialement bien, notamment parce qu’ils se sentent
menacés. Ce qui les pousse à se couper encore davantage du monde réel
Gatsby. Ce n’est pas le vrai nom de ce
milliardaire, évidemment. C’est le surnom, tiré du roman de Fitzgerald, que lui
a donné Richard Watts, un avocat devenu conseiller des crésus américains.
« Le patrimoine moyen de nos clients
se situe autour de 500 ou 600 millions de dollars [soit 430 ou 510 millions d’euros], et dépasse
le milliard pour certains », confie-t-il. Mais, parmi eux,
« Gatsby » occupe une place à part :
« Je le représente depuis dix-huit ans. Il est
devenu fabuleusement riche à l’âge de 40 ans et
approche maintenant de la soixantaine. C’est un type très généreux qui aime les
fêtes géantes. Il en a organisé avec Chris Martin ou Coldplay en “guest
stars”. Chaque année, à Noël, il donne trois fêtes d’affilée, parce
qu’il veut recevoir tellement de gens qu’il doit organiser trois soirées
consécutives avec 300 personnes à chaque fois. Les trois sont
identiques. Et les vedettes qu’il invite sont “lâchées” par
hélico dans la réception. »
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