30 mai 2021

BOXE Mike Tyson / Les 20 meilleurs KO

MALI -FRANCE / Macron menace de retirer les soldats français

 si le Mali "va dans le sens" de l'islamisme radical

Emmanuel Macron

A

lors que les dirigeants de la Cédéao se réunissent pour débattre de la réponse à apporter au deuxième coup d'État perpétré au Mali en moins d'un an, Emmanuel Macron a assuré, dans un entretien au Journal du dimanche, qu'il envisageait un retrait de Barkhane si le Mali allait "dans le sens" des jihadistes.

LIDA KOUASSI MOISE : «Gbagbo a atteint la dimension d’icône comme Nelson Mandela»

 

Côte d'Ivoire Gbagbo Laurent

C

es inepties sortent de la bouche de «Dida» Kouassi Moïse, le lugubre cadre du FPI qui a essuyé une fessée électorale chez lui lors des législatives 2021.

Comparer Gbagbo à Mandela, c’est vraiment insulter la mémoire de ce grand homme respecté partout dans le Monde entier.

Comparer Gbagbo à Mandela, c’est vraiment méconnaître l’histoire de l’Afrique du Sud, et partout, toute l’histoire de l’Afrique.

Mandela n’a pas fait plus de 3 mille morts chez lui en voulant coûte que coûte s’accrocher au pouvoir.

Mandela n’a jamais eu la prétention d’avoir raison face à toute la planète terre et s’engager dans un bras de fer avec le monde entier parce qu’il veut rester Président.

Gbagbo seul défiait l’ONU, l’UA, la CEDEAO, les USA et le panel de Chefs d’Etats Africains qui a dit qu’il avait perdu et qu’il devait céder le pouvoir à ADO.

Dida Kouassi Moïse, cet amnésique, a perdu de vue que Nelson Mandela est sorti de prison pour aller à la Présidence alors que Gbagbo a été battu aux élections, enfumé comme un rat, chassé de la Présidence, avant d’être envoyé en prison !

Alors d’où vient cette dimension d’icône ?

Koné Mamadou, NY-USA


MUSIQUE / Salif Keita "Manju"

29 mai 2021

L’Afrique, l’éternelle mentalité de sous-développés

Chefs d'Etats africains au récent sommet de l'UA

A

près 61 ans, (je ne dirais pas d’indépendance), nous n’arrivons toujours pas à faire le point, à tirer un bilan.

Les africains semblent restés statiques, veules et indolents. Rien que pour l’essentiel de notre existence, à savoir:

Notre propre nourriture, nos soins médicaux, notre éducation (système éducatif), notre défense, notre sécurité.

En somme, tout ce qui permet la liberté, l’épanouissement de l’être humain, l’Afrique s’adresse toujours à ses anciens colonisateurs.

Quelle Malédiction !

Koné Mamadou, New-York (USA)


LUTTE / Balla Gaye 2 Envoie Tapha Guèye à la retraite


Erreur monumentale Du Tigre de Fass 

C

'était le samedi 3 mai 2009.

Balla Gaye 2, le Lion de Guédiawaye envoyait Moustapha Guèye (le 2ème Tigre de Fass) à la retraite dans un combat qui a duré 1min25s.

Combat déroulé au stade Demba Diop plein à craquer.

Moustapha Guèye qui commet une erreur de débutant dans ce combat.

Comment peut-on lancer un crochet de la main droite avec le pied droit avancé ?

Balla Gaye très rapide et vigilant entre dans cette faille béante et le catapulte sur le côté.

Le Tigre de Fass va ainsi à la retraite après plus de vingt (20) ans de carrière.

Koné Mamadou, New-York (USA)


28 mai 2021

MALI : Assimi Goïta, colonel aux deux coups d’Etat

 Aout 2020 et Mai 2021

Colonel Assimi Goïta 

N

euf (9) mois après avoir poussé à la démission le président Ibrahim Boubacar Keïta, l’officier a réédité la manoeuvre avec le président de transition Bah N’Daw.

Le mystère est en partie levé. En partie seulement. Neuf mois après avoir quitté les opérations militaires dans le centre du Mali pour faire irruption sur la scène politique de Bamako, Assimi Goïta demeurait jusqu’ici une énigme.

La personnalité comme les ambitions de celui qui mena le coup d’Etat contre le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) en août 2020, restaient largement dissimulées. Le cache-cou censé le protéger du Covid-19 semble être devenu son meilleur outil de communication. L’instrument idoine pour conserver le silence et donc maintenir les interrogations.

Les fonctions de vice-président, chargé des questions de défense et de sécurité, qui lui ont été attribuées un mois après le putsch du 18 août n’ont pas rendu l’officier des forces spéciales plus prolixe, ni situées ses intentions pour l’avenir. Ces derniers jours ont cependant dévoilé sa méthode de gestion des conflits politiques et ont confirmé la mainmise que lui et ses partenaires de putsch entendent conserver sur la période de transition engagée après le renversement d’IBK.

Le masque est tombé le 24 mai après l’officialisation d’un remaniement ministériel, mettant sur la touche les colonels Sadio Camara et Modibo Koné, deux des ministres qui avaient participé au coup d’Etat à ses côtés. Sous le prétexte qu’il n’avait pas été consulté au préalable, « une violation de la charte de la transition » selon lui, Assimi Goïta a alors fait arrêter, puis poussé à la démission le président Bah N’Daw et le premier ministre Moctar Ouane, tous deux nommés pour donner une couleur civile à cet intervalle de dix-huit mois devant aboutir à de nouvelles élections.

« Nouveau coup d’Etat »

Le voilà donc à 38 ans en pleine lumière. Une deuxième fois. Mais ce nouveau pronunciamiento en moins d’un an l’expose au feu des critiques et des sanctions. En août 2020, les pays de la région, les instances africaines et les partenaires occidentaux, dont la France, passées les rodomontades de circonstances, avaient accueilli avec une relative bienveillance le coup de force des militaires contre un pouvoir à bout de souffle.

La rue de Bamako applaudissait ces cinq officiers qui prétendaient avoir « pris [leurs] responsabilités » pour mettre un terme à « l’anarchie » et à « l’insécurité ». Les médiateurs régionaux avaient tout juste dû rappeler au colonel Goïta que la tête de la transition lui était interdite, qu’il ne pourrait pas remplacer le président qu’il avait pourtant largement choisi et qu’une mise à la retraite express ne faisait pas de lui un civil acceptable pour diriger le pays.

« La première fois, on a fait en sorte de le contenir. Mais, là, aucun président de la région ne peut accepter ce nouveau coup d’Etat. Bah N’Daw a peut-être commis une faute en effectuant ce remaniement, mais Goïta n’a aucun argument pour le démettre », estime le sherpa d’un chef d’Etat d’Afrique de l’Ouest. Selon lui, « l’absence de condamnation du putsch au Tchad l’a sûrement incité à agir mais, là, un tour de vis s’impose pour que le système soit verrouillé jusqu’à la fin de la transition ».

Après la vague de condamnations internationales (Union africaine, Union européenne, Etats-Unis, France), la réunion des chefs d’Etat de la région, prévue dimanche 30 mai au Ghana, pourrait s’avérer décisive. Les principales menaces pour le Mali sont une fermeture des frontières terrestres, essentielles pour le ravitaillement de ce pays enclavé, et de la banque centrale par l’Union économique et monétaire ouest-africaine, qui étoufferaient économiquement le régime, mais aussi la population.

Calme, austère, discret

Sous la pression, l’entourage de celui qui occupe de facto pour la deuxième fois la tête de l’Etat plaide la patience et l’indulgence. « Assimi Goïta assume les fonctions de président en attendant qu’un nouveau président soit nommé. On ne peut quand même pas laisser le pays sans tête », avance l’un de ses conseillers. Jusqu’à quand ?

Réputé calme, austère, aussi discret que la tête du putsch de 2012 – le capitaine Amadou Haya Sanogo – était fantasque, Assimi Goïta, qui n’a jamais quitté son treillis de combat et apprécie de se mettre en scène au côté de la troupe, peut encore se prévaloir du soutien apparent de l’armée.

Aucun mouvement n’a été jusque-là noté pour résister à ce deuxième coup de force. Il faut dire que celle-ci a été bien servie ces derniers mois. Les nominations de hauts gradés à des postes de gouverneur, de directeur d’institution publique ont en effet donné le sentiment à bon nombre de Maliens que les militaires s’accaparaient l’ensemble des leviers du pouvoir.

Peut-être « prisonnier » de ceux qui l’ont placé au-devant de la scène comme le pensent plusieurs sources qui l’ont approché ces dernières semaines, Assimi Goïta, « le pur opérationnel »« l’homme de terrain », toujours entouré de ses soldats du Bataillon autonome des forces spéciales, est désormais devenu un acteur politique à part entière.

Son admiration pour le mythique capitaine burkinabé Thomas Sankara, ses rencontres avec le charismatique ghanéen Jerry Rawlings pourraient laisser poindre des ambitions hors du terrain militaire pour l’avenir. A moins qu’il ne soit déjà trop tard et que ce deuxième coup fut pour lui le coup de trop.

Le Monde