23 décembre 2012

Le Sorcier «Blanc» des arènes sénégalaises

Fabrice Allouche de retour en décembre

Fabrice Allouche entre Lebanner le japonnais champion Olympique de Judo
Ex-triple champion du monde de Kick Boxing, le Français Fabrice Allouche a coaché Ndakaru, la première école de lutte du Sénégal. Il a fait de bons résultats. Il annonce son retour au Sénégal dans quelques jours pour faire des dons de manuels scolaires aux enfants et établissements scolaires du Sénégal.

Portrait de Juan Espino

Le «Lion Blanc» des arènes sénégalaises

Juan Espino

Sport roi, la lutte sénégalaise déchaîne les passions : idolâtré, chaque lutteur représente un quartier, une ville, une région du Sénégal, et les lutteurs étrangers sont absents des arènes, hormis l'Espagnol Juan Francisco Espino, le «Lion blanc».
«Juan ! Juan ! Juan !» : dans la banlieue de Dakar, où il trouve refuge avant ses combats, l'Espagnol Juan Francisco Espino n'est jamais tranquille. Sur son passage, les enfants l'interpellent, le touchent, tandis que les adultes le prennent en photo avec leur téléphone portable.
Cela peut surprendre, mais Juan fait partie d'une caste particulière au Sénégal, celle des lutteurs. Les rois des arènes, comme on les appelle ici, sont adulés.
Juan est l'un d'entre eux. Il est le «Lion Blanc», son surnom dans l'arène, et après avoir longtemps observé la lutte sénégalaise, il a fini par se lancer, remportant même ses trois premiers combats.
Originaire des îles Canaries, Juan est né dans la lutte. Tradition familiale oblige, cet homme de 1m95 pour 145 kg s'entraîne dès son plus jeune âge avec son père à la lutte canarienne, pratique ancestrale sur l'archipel.
Passionné par son sport, Juan est néanmoins déçu par le peu d'engouement qu'il suscite. Il passe six mois au Brésil pour apprendre le Ju jitsu brésilien, puis deux mois en Corée du Sud pour s'entraîner et observer le Ssireum, la lutte coréenne.
Juan devient champion d'Europe de «grappling» en mai dernier à Bruxelles, une forme de lutte très technique, et montre fièrement sur son téléphone portable les combats qu'il a filmés pour les décortiquer plus tard dans son complexe dédié aux sports de combat à Las Palmas.
«On lutte partout dans le monde, explique Juan. Alors je me suis dis qu'il fallait que j'aille voir et apprendre tous ces différents types de lutte, car chacune a sa spécificité».
Sport, folklore et tradition
En 2008, il tombe sur des vidéos sénégalaises de lutte et découvre la ferveur du public pour ses lutteurs.
«J'ai vu ces stades avec 30.000 personnes, juste pour voir des combats de lutte, dit-il. Je me suis dis que je ne pouvais pas louper ça, que moi aussi je voulais combattre dans ces arènes».
Il débarque à Dakar et intègre une «écurie», ou école de lutte, pour apprendre la lutte «avec frappe», celle qui fait vibrer les foules du Sénégal. Avant lui, aucun lutteur blanc n'était arrivé jusque-là. Pour pouvoir lutter, Juan va néanmoins devoir attendre, car on ne grille pas les étapes dans le circuit de la lutte. Il apprend les ficelles du métier dans l'arène, mais aussi en dehors.
«Je suis venu pour défier les meilleurs, affirme-t-il. Mais j'ai compris que je devais passer par des étapes, que le processus est long pour accéder aux grands combats».
L'Espagnol apprend aussi que la lutte sénégalaise est un mélange de sport, de folklore et de tradition. «J'ai pris un marabout pour ma préparation mystique, avoue-t-il. On y croit ou on n'y croit pas, mais cela fait partie des traditions, et pour l'instant, à chaque fois qu'il m'a dit de m'habiller en vert, j'ai remporté mon combat !»
Depuis deux ans, Juan lutte dans l'arène et ses victoires commencent à éveiller la curiosité. Invaincu, son prochain combat est déjà programmé par les promoteurs : une nouvelle étape qui pourrait peut-être amener le «Lion Blanc» vers le haut de l'affiche avec le gotha de la lutte sénégalaise.
Nanejeae
 

Taekwondo : Deux dates pour l’AG de la Fédération

La crise couve au taekwondo

Combattante aux prises lors du championnat régional de Dakar

La crise couve à la Fédération sénégalaise de taekwondo (FSTKD). Deux dates sont prévues pour la tenue de l’Assemblée générale de la FSTKD. L’équipe dirigeante de la Fédération milite pour le 12 janvier, alors que d’autres acteurs regroupés du sein du «Collectif pour le renouveau du Taekwondo» (CRT), menacent de boycotter les activités de la FSTKD si ces assises ne se tiennent pas le 5 janvier 2013.
Lors de la réunion du comité directeur le 8 décembre 2012, la FSTKD avait décidé de tenir son AG le 5 janvier 2013 sous réserve de la fixation de la date du Magal de Touba. Finalement, pour permettre à tous les acteurs d’y participer, les dates du 12 et du 13 janvier 2013 ont été retenues pour la tenue respective de l’AG extraordinaire et de l’AG ordinaire de la FSTKD. Des dates rejetées par le CRT qui milite pour les 5 et 6 janvier. «Le collectif informe la fédération que si ces dispositions ne sont pas respectées, les 46 clubs de Thiès, Dakar et Diourbel membres du collectif vont boycotter toutes les activités de la fédération et rassembler les autres clubs afin d’avoir les 2/3 des clubs affiliés régulièrement pour convoquer l’AG afin de restituer le taekwondo aux Taekwondoïstes», informe un communiqué signé par Me Ndiamé Ndiaye, chargé de communication de la Ligue de Dakar.

Pour rappel, le «Collectif pour le renouveau du taekwondo» s’est réuni le mardi 18 décembre 2012 au camp Leclerc en présence de 17 responsables de clubs. Il s’est fixé pour objectif le renouvellement régulier et paisible l’instance fédérale, l’instauration d’une gestion transparente et objective et la responsabilisation des jeunes dans le nouveau comité directeur. La prochaine réunion du CRT est prévue le 28 décembre. Cela présage une atmosphère tendue, dans les prochains jours, dans le taekwondo sénégalais. À moins que…

Moubarack Lô (Président Fédération de Taekwondo)


Nanejeae

Entraînements intensifs


Yawou Dial se défonce pour son prochain combat
Yawou Dial s'entraîne à la barre fixe
Il y a quelque temps, Yawou Dial et certains lutteurs ont créé l’Association des espoirs de la lutte. Il ne se considère plus un guignol. Il milite désormais pour la revalorisation des cachets des petits lutteurs. De 40, 50, les cachets sont passés à 100.000 FCFA pour tous les petits lutteurs sans exception. Pour qu’on le prenne un peu au sérieux, le Roi des 4èmes combat s’est remis aux entraînements. Il se défonce en attendant son prochain combat. Dans l’arène, son plus gros cachet s’élève à 500.000 F.
Nanejeae

Garga Mbossé Vs Tonnerre

Leur dernier combat
Garga Mbossé bat Feugueleu

Trop cher et proche de la retraite


Tyson, bientôt perdu pour la lutte…
Tyson, avant son combat contre Bombardier en 2007
Il est à l’origine des gros cachets dans l’arène. Il était le chouchou. Il a révolutionné l’arène avec son style, son charme et son charisme. Mais sa descente aux enfers a commencé lorsqu’il a boudé le combat contre Bombardier en 2007. Les deux Goliath étaient tombés ensemble sur la tête, les arbitres avaient décidé la reprise du combat et Tyson contre cette décision, avait quitté l’aire du combat. La victoire avait été donnée à Bombardier et le Comité National de Gestion (CNG) avait sévi. Il a été sanctionné pour 3 ans de cessation d’activités dans l’arène. A son retour en 2010, il a subi deux (2) défaites contre Yékini (Ndakaru) en 2010 et Balla Gaye 2 (école Balla Gaye) en 2011.

Aujourd’hui, il semble ne plus intéresser les promoteurs. Certains jeunes lutteurs refusent de le croiser sous prétexte qu’il est vieux.

Garga Mbossé & Tonnerre face à leur destin


Vers le premier KO de la saison ?
Tonnerre

Combat s’annonce palpitant ce soir au stade Iba Mar Diop. Tout a été dit, les préparations mystiques faites, les fans clubs mobilisés. Il ne reste que le coup de sifflet de l’arbitre. Attention, il pourrait y avoir un Knock Out (KO). Ce sont tous deux des frappeurs, des cogneurs qui ont déjà assommé des adversaires. Tonnerre avait foudroyé Yékini Jr de Ndakaru en 2010 et en 2011, Garga Mbossé avait tétanisé An 2000 de l’écurie JAP lors du CLAF.