Dérive autocratique du pouvoir du MPSR2

SOS pour le Burkina Faso !

Capitaine Ibrahima Traoré (Chef de la transition)

L

e Burkina Faso peut être classé aujourd’hui comme vivant sous régime autocratique avec cette forme de gouvernement où le Capitaine Ibrahima Traoré exerce une autorité sans limites. S’octroyant même le droit de vie et de mort sur certains citoyens envoyés manu-militari au front, sans entrainements adéquats, sans expérience de la pratique des armes à feu.

Arrivé par un coup d’Etat militaire le 30 septembre 2022, renversant le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qu’il jugea incapable de contenir l’insurrection djihadiste au Burkina, le jeune capitaine s’est très vite rendu compte qu’il s’était fourvoyé. Incapable d’endiguer le terrorisme, il se rabat sur la population procédant à des réquisitions massives des membres du collectif d’organisations syndicales et de la société civile, surtout ceux ayant annoncé la tenue d’un meeting le 31 octobre dernier à la bourse du travail de Ouagadougou.

Certains journalistes, leaders d’opinions et hommes politiques ayant émis des critiques ou simples opinions contraires, seraient également arrêtés et envoyés au front pour, d’après les autorités de la transition «Contribuer à l’effort de guerre, combattre le terrorisme».

Cri du Cœur des Organisations de la Société Civile

Ce sont ces réquisitions massives que de nombreuses organisations de la société civile du Burkina dénoncent. Ces cris du cœur doivent être également entendus par les autres organisations luttant pour le droit de l’Homme, telles la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (FIDH), l’organisation mondiale contre la torture (OMCT), Amnesty International, Human Rights Watch et même Human Rights Without Frontiers (HRWF).

Burkina Faso : 9 Coups d’Etats

Il faut néanmoins rappeler ici que le Burkina Faso est à son 9^ème coup d’Etat militaire depuis son accession à l’indépendance. Excepté le premier Président Maurice Yaméogo et Roch Marc Christian Kaboré qui ont été élus, tous les autres sont arrivés par coup d'Etat.

Koné Mamadou (New-York-City)