Ama Baldé Vs Malick Niang (Archives) |
Le wakh wakhète de Malick Niang
Hors de l’arène depuis 9 ans, Malick Niang avait récemment déclaré qu’il n’y remettrait plus les pieds même contre un cachet de 100 milliards. Mais quelques mois après cette déclaration fracassante, le sociétaire de Door Waar revient sur sa décision.
Le
KO de la honte !
«Qui règne
par les armes, périra par les armes», dit l’adage. C’est ce qui était
arrivé à Malick Niang jeune lutteur qui démarra sa carrière à l’école de lutte
Ndakaru dans les années 2008. Doté d’un bon gabarit et d’une bonne frappe, il
s’était révélé comme le plus grand cogneur de l’arène avec un nombre
impressionnant de KO signé sur ses différents adversaires. Du coup, il se
croyait invincible à l’image de son mentor d’alors Yékini. Mais le jour qu’il
croisa Ama Baldé (Falaye Baldé), son univers s’écroula. Ce 1er juin
2014 jour de leur combat, sans round d’observation, sans respect pour
l’adversaire, Malick Niang se lança dans une bagarre aveugle car sa mission
semblait être d’humilier le fils de Falaye Baldé. Erreur ! La résistance,
la force de caractère et de réaction d’Ama Baldé ont fini par renverser la
vapeur. C’est plutôt Malick Niang qui fut copieusement bastonné et précipité au
sol par un KO. Freiné et lourdement humilié, il restera longtemps sans renouer
le nguimb et finira par abandonner la lutte à l’issue de cette défaite.
«Même
contre 100 milliards» ?
Depuis le 1er juin 2014, bientôt 10 ans
que Malick Niang est hors du Guéw.
Comme de nombreux gladiateurs en chômage prolongé ou en fin de carrière, il
s’était replié aux USA où il s’adonnait de temps en temps au Mixte Martial Arts
(MMA) avec notamment un premier combat couronné par un KO au détriment d’Abdou
Diouf (Walo) un autre expatrié en manque de gloire à Kocc Barma.
Les raison de la volte-face de Malick Niang sont
très simples. L’arène est indubitablement le seul endroit (après la loterie) où
un jeune homme peut brasser des millions en quelques secondes ou quelques
minutes de combat. Aux USA où en Europe, quelles que soient leurs
qualifications, ces jeunes gens ne pourraient jamais avoir un boulot qui leur
paierait 25 millions, voire 60 millions FCFA au cours d’une soirée. Il faut
trimer pour gagner son pain en Europe, aux USA, en Afrique. Malick Niang a donc
compris que pendant qu’il est encore jeune, il devra retourner au Sénégal,
renouer le nguimb pour avoir de l’argent rapidement d’où la raison de son Wakh wakhète.
A l’instar de Malick Niang, le lutteur Zoss (Door
Doraat) et bien d’autres avaient aussi décidé de quitter l’arène sur un coup de
tête, mais sont très vite revenus car ils ont réalisé qu’ils ne pourraient
jamais décrocher un boulot au Sénégal ou ailleurs dans le monde qui pourrait
leur payer 50 millions en quelques secondes.
Mamadou KONé, New-York-City (USA)
(Source Sunu Lamb)
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