La balle dans le camp du CNG !
Modou Lô le Roi des Arènes |
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e titre de Roi des arènes est galvaudé depuis des années. Certains ont bataillé crânement pour y parvenir, mais d’autres y vont par des détours bizarres au point qu’on n’accorde plus d’importance à ce titre dont la désignation ou le model de compétition incombe au CNG de lutte. Si Manga 2 est sorti meilleur parmi de nombreux autres concurrents pour s’asseoir dans la chaise de Roi, ce n’est pas le cas pour tous les six (6) autres qui ont suivi.
Sous le Dr Alioune Sarr, le CNG avait carrément
fermé les yeux sur cette histoire de Roi des arènes. Pourtant, c’est à cette
structure qu’il appartient de policer le milieu, d’asseoir enfin un model
d’obtention de ce titre tant galvaudé, sinon un jour, Yawou Double Dial
pourrait être Roi des arènes. Cela peut-être une compétition nationale comme
celle du drapeau de Chef de l’Etat, mais en frappe.
Le titre de Roi des arènes ne devait pas être
déterminé par un tel promoteur qui aimerait voir tels lutteurs se croiser comme
ce qui se passe actuellement dans l’arène.
Yékini
en a souffert énormément
Yakhya Diop était l’homme à abattre dans l’arène.
Ce grand champion voyait n’importe qui le défier pour ce titre. Même ceux qu’il
a battus plus d’une fois comme Baboye, Bombardier, Tyson etc…
Le plus ahurissant, c’était Gris Bordeaux de Fass.
Un combattant croulant sous les défaites de ceux que Yékini avait laminés, est
aussi venu défier le Roi. De nombreux amateurs étaient contre ce choc contre-nature
monté par Gaston Mbengue. Tout ceci, pour voir Yékini tomber. Tout ceci parce
que le CNG ne prend pas ses responsabilités. Aucune structure ne saurait
organiser le championnat national du Sénégal en Football en dehors de la
Fédération sénégalaise de Foot (FSF), c’est impensable. C’est irrationnel,
c’est aberrant. Mais le CNG de lutte accepte et conçoit cette aberration qui
traduit au fond leur incapacité à réfléchir à l’entièreté de la lutte qui a
beaucoup de ramifications.
Policer
le secteur
La balle est dans le camp du CNG de lutte. Ce
n’est pas le ministère des Sports ni l’association des lutteurs en activité du
Sénégal encore moins les promoteurs de lutte qui doivent organiser cette
compétition de Roi des arènes. Ce Titre si élogieux doit s’obtenir à l’issue
d’une compétition qui verra la participation des leaders de toutes les écuries
ou écoles de lutte. En tout cas, le CNG devra trouver une formule de la
compétition et la périodicité de la compétition. Sur 2, 1 semaine, 5 ou 3 jours
ou 1 journée, ça dépendra de la formule arrêtée. Et le vainqueur sera Roi pour
1 an, 2 ans ou 3 ans, cela dépendra aussi des réflexions du CNG. Toutes les écuries
devront présenter leur «Homme fort» pas forcément le chef d’écurie, mais celui
du moment qui cravache dur chez eux et qui saurait faire la différence.
Pour ne pas empiéter ou mélanger le programme de
la saison en cours, les compétitions peuvent se faire à une date précise et comme
à Adrien Senghor (une seule soirée) jusqu’à retenir les finalistes. Celui qui
remporte, sera accepté par tous. Personne ne sortira cette phrase assassine «Il n’est pas mon Roi des arènes» car il
aura été laminé lors d’une compétition où l’autre est sorti victorieux face aux
mêmes adversaires. Le CNG doit policer le secteur. La compétition du Roi des
arènes ne doit pas être l’apanage d’un promoteur où d’une écurie. Il faut
arrêter de galvauder ce titre.
Mamadou
Koné, New-York (USA)
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