19 mai 2015

Rapports presse-lutteurs: La courtoisie et le respect comptent !

Balla Gaye 2 (école de lutte Balla Gaye)-archives
E
ntre la presse et les lutteurs, l’on pourrait dire que les rapports sont bons dans l’ensemble. Les échanges se font sur la base du respect, de la concorde, du donner et du recevoir. Mais comme partout il y a des exceptions, certains nigauds du côté des lutteurs parviennent souvent à pourrir et à rompre cette chaîne de communication qui lie ces deux entités...

          Il y a une profusion d’exemples, mais nous allons illustrer nos propos avec seulement deux (2) cas concrets. Il s’agit de Gris Bordeaux (écurie Fass) et Balla Gaye 2 (école de lutte Balla Gaye), des exemples aux antipodes.
Gris Bordeaux : Le plus mauvais exemple
          Ce lutteur, n’est ni respectueux ni courtois. Parce qu’il enfile un nguimb et touche des millions de francs CFA qu’il se croit tout permis. C’est un individu qui a l’habitude de rabrouer la presse à l’écurie Fass. S’il remporte un combat, il devient exubérant, vantard et prétentieux devant les écrans de télé. Mais quand la presse écrite, comme elle le fait d’habitude, veut s’en approcher, il prend des airs et devient dégoûtant comme l’autre jour au face-à-face avec Tyson (Boul Faalé). 
          Ce gus qui ne signifie rien sans un nguimb, n’a vraiment rien compris au monde du business.
Balla Gaye 2 : Le meilleur
          On le traite d’arrogant et de tous les noms d’oiseau. Qu’on l’aime ou qu’on ne l’aime pas, Balla Gaye 2 le fils de Double Less, fait partie des lutteurs qui entretiennent de bons rapports avec la presse. Qui est très aimable et courtois avec tous les journalistes. 
          Avant et après un combat, victorieux ou pas, tant que le sponsor le lui permet, Balla Gaye 2 accepte toutes interviews. Les lendemains de combat, il prend même ses dispositions pour recevoir la presse d'abord avant toutes autres activités. Il est tout aussi disponible lorsqu’il est joint téléphoniquement.
          A ce jour, il est le seul lutteur qui prend un journaliste, l’emmène dans sa chambre, s’assoit sur son lit pour lui accorder une interview. Du jamais vu. Alors ce n’est donc pas une surprise si certains journaux de la place, pour qui le Lion de Guédiawaye est accessible, préfèrent écrire sur lui, avec de belles photos à l’appui que d’écrire sur un autre qui rabroue la presse ou qui appelle certains journalistes pour les menacer.
          Quand on se dit grand lutteur pour avoir atteint un certain niveau, la courtoisie, le respect et le professionnalisme doivent primer dans tout ce qu'on fait.
Koné Mamadou, New York (USA)