23 janvier 2015

Lettre d’un vieux père à son fils


«
Si un jour tu me vois vieux, si je me salie quand je mange et que je ne réussi pas à m’habiller, sois compréhensif, souviens-toi du temps que j’ai passé pour t’apprendre...

Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interrompt pas, écoute moi. Quand tu étais petit, je devais te raconte chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes. Quand je ne veux pas me laver ne me fait pas honte, souviens-toi quand je devais te courir après en inventant mille excuses pour que tu aille au bain.
Quand tu vois mon ignorance pour les nouvelles technologies, donne-moi le temps nécessaire et ne me regarde pas avec ce sourire ironique, j’ai eu tant de patience pour t’apprendre l’alphabet. Quand par moment, je n’arrive pas à me souvenir ou que je perde le fil de la conversation, donne-moi le temps nécessaire pour retrouver la mémoire. Et si je n’y arrive pas, ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis, mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir là à m’écouter. Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre-moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être mort, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vie pas, on survie. Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route. Donne-moi un peu de ton temps, donne-moi un peu de ta patience, donne-moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide-moi à avancer, aide-moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange, je n’aurais que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi».
Je t’aime mon fils.