07 juin 2014

Violence exacerbée et homicide dans l’arène...

Attention au choc Balla Gaye 2 / Bombardier de ce dimanche

Etudiant Congolais agressé le 21 avril après le combat Gouye-Gui Vs Zoss
L

’arène a hélas enregistré un autre homicide le 1er juin après le choc Ama Baldé (Falaye Baldé) / Malick Niang (écurie Yoff). Ibou Sy, un supporter du lutteur Ama Baldé a été lâchement et atrocement tué lors d'une bataille rangée à l’issue de ce combat qui a enregistré la victoire du Pikinois sur le Yoffois...

L’arène sénégalaise semble devenue le lieu de tous les dangers. A chaque combat, on y va en se demandant si on reviendra vivant. Journalistes, supporters, amateurs, tout le monde est menacé par cette violence inouïe de jeunes gens devenus inconscients, fous et incontrôlables. Pour un simple combat de lutte, n'importe qui peut se retrouver handicapé à vie suite à des blessures monstres, bastonné ou lapidé à mort hors du stade, dans le stade ou devant son lieu d’habitation dans son propre quartier.
Il y a quelques jours, un étudiant congolais qui n’était même pas au stade après le pseudo combat entre Gouye-Gui et Zoss en avril dernier, avait été sauvagement agressé dans son propre quartier (Sacré-Cœur). Des malfrats armés jusqu’aux dents, organisés en véritables gangs, lui avaient arraché argent, téléphone cellulaire et ordinateur portable dans lequel il avait tous ses cours et son mémoire de fin d’études.
Quelques jours après, c’est Ibou Sy qui trouve la mort dans des circonstances similaires.
La lutte sénégalaise avec frappe fait partie des rares sports de combat au monde (peut-être le seul) qui se pratiquent sans protection aucune. De ce fait, l’arène sénégalaise fait partie désormais des lieux où l’on peut trouver la mort facilement, avant, pendant ou après une simple opposition de trois pelés et un tondu!
Koné Mamadou

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