15 mai 2014

Arts martiaux : Histoire et origine du Tae-do-kung-fu

Maître Sehi Tahou ajoute quelque chose à l’humanité
Me Sehi Tahou
L
e mot «Expert» colle bien à Maître Sehi Tahou, Si-Jo (Soke) du Tae-do-kung-fu. Après avoir flirté avec plusieurs disciplines martiales (Dao Gong Fu, Kung-fu, Boxe Thaï, Taekwondo, Karaté, le Kwondo), et bien d'autres, il décida de continuer le parcourt avec le Tae-do-kung-fu. Sous l’œil vigilant du Conseil Mondial des Arts Martiaux et des Fédérations qui l'ont d’ailleurs approuvé et reconnu mondialement, ce pratiquant Expert International ajoute ainsi quelque chose à l’humanité...

Tout en élargissant la famille des arts martiaux, il partage aussi son savoir-faire dans les nombreuses écoles d’arts martiaux qu’il avait ouvertes à travers sa Côte d’Ivoire natale et celles qu'il dirige dans plusieurs pays en ce moment.
Le Tae-do-Kung-fu, qu’est-ce que c’est ?
Tae=Corps
Do= Voie (Budo ou Dao)
Tae-do (体道) ou la voie du corps
Tae do 体道, comme l’indique son créateur ivoirien, désignant la voie du corps, est donc un style externe qui est à la fois pratique de santé, de bien-être et rituel d’éveil, d’élévation spirituelle. Il travaille la maîtrise de l’énergie externe et interne par des techniques respiratoires, des postures et mouvements bas et debout et la méditation. Le Tae-do a également une variante de technique martiale, originale. En somme, le Tae-do Kung-fu est une synthèse de plusieurs disciplines avec des mouvements variés et demeurant dans la continuité des enseignements reçus par mon maître du Dao-Gong-fu et des arts martiaux traditionnels.
A la recherche effrénée du savoir et de la perfection
Me Sehi Tahou, Ceinture Rouge 10è degré
Maître Sehi Tahou a vu le jour en 1972 en Côte d’Ivoire. Disciple de Maître Lee Yang au Dao Gong Fu, il a roulé sa bosse tout en gravissant les échelons. De disciplines en disciplines, il finira par comprendre avec la pratique et sa perspicacité, qu’il y’avait des «insuffisances» à combler quelque part et un apport personnel à faire dans l’élargissement des limites des arts martiaux. «J’ai commencé à panacher les disciplines tout en a joutant la lutte traditionnelle africaine a mon carnet d’apprentissage, dans ma quête de recherche. Après j’ai commencé à étudier les bases du Shaolin Kung-fu très tôt avec Sifu Ato Lucien jusqu'à mon 3ème degré» révèle-t-il.
Histoire et origine du Tae-do-Kung-fu
«Lorsque j’ai atteint le 3ème degré de Shaolin kung-fu, je me suis inscrit au Taekwondo mais je continuais tout de même la pratique assidue dans la recherche du Tae-do Kung-fu en essayant d'apporter un plus aux techniques de tout ce que j'avais appris par ailleurs. Je m'inscris au Karaté et je décide d’arrêter le Taekwondo. Après plusieurs années de pratique et de patience, j’ai obtenu la ceinture noire de karaté. C’est par la suite que j’ai décidé que le Tae-do devait avoir une forme de naissance car je trouvais qu’il y avait des «manques» dans la technique même si certains experts à cette époque trouvaient que c’était une discipline complète. J’ai alors décidé de poursuivre mes recherches. A partir de ce moment, j'ai étudié et pratiqué la Boxe Thaï, et une autre discipline, «le Kwondo» enseignée par un Maître Africain nommé Blaise. Après plusieurs années passées dans les couloirs des arts martiaux, je décide d'ajouter une touche d'un sport de combat. Finalement j'ai étudié et pratiqué la boxe anglaise, à partir de fin 2001. Afin d’identifier la méthode que j’avais créée, je trouvais plus normal de l’appeler «TAE DO KUNG-FU» car à l’origine c’est quand même le Kung-fu qui m’avait formé. L’appellation de Tae-Do Kung-Fu fut donnée et instituée en 2001 avec l'aide de mon maître». Cet art martial est donc né en Côte d'Ivoire (Afrique).
2002 : Enseignements et exportation du Tae-do-Kung-fu
Me Sehi Tahou et ses disciples
«Je décide alors d'apporter un plus avec ma modeste contribution à la grande famille des arts martiaux en faisant connaitre le Tae-do kung fu au monde entier avec la bénédiction de mon maître. J’ai pris alors les dispositions nécessaires pour encadrer mes disciples et j’avais ouvert des écoles d’arts martiaux à travers le pays et dans les pays voisins de la Cote d'ivoire. Pour moi ce fut le moment d'apporter quelques changements, en associant à mes enseignements, l’ensemble des connaissances acquises dans les autres disciplines, à l’essence même du Tae do original afin d’améliorer les techniques en assemblant vitesse, précision, rapidité, et force de frappe.
J’étais à l’époque l’un des professeurs les plus connus en Côte d'ivoire jusqu’à l’éclatement de la guerre…»
Cursus budo de Da-Shi Sehi
1984 :1er degré Dao Gong Fu par Maître Lee Yang à l’âge de 12 ans
1986 :2ème degré de Dao Gong Fu
1988 :3ème degré de Dao Gong Fu
1991 :4ème degré de Dao Gon-Fu
1995 :5ème degré de Dao Gong Fu
1998 :6ème degré dao-Gong-Fu
2002 :7ème degré Dao-Gong-Fu
2009: 8ème degré Dao Gong Fu
Koné Mamadou

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