19 mars 2013

Création d’une cellule antidopage en vue

Vers l’éradication du Domu Gnagne ?
Photo d'illustration rèk
Les présidents et responsables d’écuries et écoles de lutte du Sénégal ont été reçus il y a quelque temps par le CNG de lutte dans leurs locaux sis au stade Léopold Sédar Senghor. Entre autres doléances faites par les patrons d’écuries,
un point très important a été soumis : la création d’une cellule antidopage dans l’arène pour la guerre au fameux Domu Gnagne et autres formes d’anabolisants dans l’arène.
Les acteurs de notre sport national ont vraiment décidé d’assainir ce milieu pour de vrai. Outre la violence sous toutes ses formes qu’ils comptent combattre impitoyablement, les acteurs veulent aussi se débarrasser du dopage. Tout au moins, la demande a été faite par les responsables et présidents des écuries et écoles de lutte du Sénégal au CNG, selon Mr Malick Gningue président de l’écurie Xam Sa Cossan. Si cela a été respecté et mis en œuvre, ce sera la fin du dopage dans l’arène et dans divers sports.
Guerre contre le domu…!
La question du dopage est très sensible en ce sens qu’on en parle sans pour autant prouver son existence dans l’arène. Cela n’empêche pas pour autant de tirer la sonnette d’alarme en ce sens que l’état de forme actuel de certains lutteurs suscite des interrogations. Pour savoir si tel athlète se dope, il faut au préalable un contrôle de son organisme par un instrument anti-dopage. Mais, il y a certains lutteurs dont l’état de forme actuel incite au débat. En les voyant prendre du volume en quelques mois, on se convainc qu’ils se dopent. Par ailleurs, dans un passé récent, des spécialistes du sport, moniteurs de salles de gym et pharmaciens se sont prononcés sur le phénomène. Tous à l’unanimité ont reconnu que le dopage fait rage. Des athlètes qui pesaient 98 kg et en quelques mois, passent à 120 kg, il y a problèmes. C’est vrai qu’il existe la nutrition du muscle qui est bien connue, mais il y a aussi certains produits prohibés et dangereux qui sont utilisés par les lutteurs. C’est ce qu’ont compris certains responsables pour demander la création d’une cellule antidopage. Le Docteur Alioune Sarr lui-même avait été très critique par rapport au phénomène : «Un sport où l’athlète ne compte que sur un subterfuge pour arriver à des résultats est voué à l’échec. S’il y a des athlètes qui le font, je pense que ceux qui les encadrent ont failli à leur mission» fait-il savoir. Voila pourquoi Malick Gningue et ses pairs veulent prendre leurs responsabilités afin de booter le fameux Domu Gnaye et autres produits dangereux hors de l’arène.
MK

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