31 juillet 2021

JO Tokyo : Natation I Steven Aimable pulvérise deux records du Sénégal

Belle performance de Jeanne Boutbien

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ès son entrée en lice le 29 juillet, le jeune athlète sénégalais a frappé un gros coup en pulvérisant deux (2) records aux 50m et 100m papillon avec un chrono respectif de 24’’67 et 53’’64.

Soulignons que ses anciens chronos sur les mêmes épreuves étaient 25’’16 et 54’’09, performances réalisées deux (2) ans plutôt, soit les 25 et 26 avril 2019 à San Juan (Puerto Rico).

Lors de ces mêmes JO, une autre membre de l’équipe du Sénégal en la personne de Jeanne Boutbien réalisait la veille (28 juillet) une belle performance au 100m Nage Libre avec un chrono de 59’’27, très proche de son propre record du Sénégal de 58’’53 sur la même distance.

Koné Mamadou, New-York (USA)


Musique : Décès de Jacob Desvarieux (Kassav’)

 


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n s'attendait à une telle nouvelle depuis son hospitalisation en urgence, même si tous espéraient que le temps aurait pu jouer en sa faveur. Mais le leader du groupe Kassav’ dont l'état de santé était considéré comme très grave, n'a pas survécu.

Un combat pour la vie que l'artiste avait entamé depuis le 12 juillet dernier. Affecté par la Covid 19 et sachant les risques encourus par les personnes greffées comme lui, il s'était immédiatement rendu au CHUG pour être pris en charge.

Très vite, les soignants se sont rendus compte de la gravité de son état et ont choisi de le placer dans le coma, pour tout tenter médicalement sans qu'il n'ait à en souffrir. Une procédure qu'ils appliquent d'ailleurs à tous les patients dans un tel état. Malheureusement, son état s'est brusquement aggravé la nuit du jeudi. Réanimé après deux arrêts cardiaques, il a bénéficié d'une assistance respiratoire avant de sombrer progressivement dans une mort cérébrale.

En fin de journée, ses proches, avertis de son état, se sont rendus à son chevet. Ils n'ont pu qu'accompagner ses derniers instants. 

Jacob Desvarieux avait 65 ans.

Avec la1ere.francetvinfo.fr

26 juillet 2021

JO Tokyo 2021 : Taekwondo / Ruth Gbagbi remet ça !

 

RUTH GBAGBI (CIV)

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ux JO de Tokyo 2021, notre consœur Ruth Gbagbi (Dame-67 kg) a remporté la médaille de bronze en Taekwondo.

Depuis le début de ces JO, c’est la 1ère médaille qu’engrangent les ivoiriens en entendant les autres disciplines.

Pour rappel, Ruth Gbagbi est Championne du monde en titre dans la même catégorie et médaillée de bronze lors des précédents JO de Rio de Janeiro en 2016.

Koné Mamadou, NY-USA


Show Business : Jacob Desvarieux (Kassav’) dans le coma !

 

Jacob Dévarieux (Kassav')

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o-fondateur du groupe antillais Kassav’, Jacob Desvarieux a été testé positif à la Covid-19 et plongé dans un coma artificiel. L’artiste de 65 ans, diabétique et affaibli par la greffe d’un rein, est dans un état stable mais reste surveillé de près.

03 juillet 2021

Droit d’Asile en France / Bénin, Sénégal et Ghana «reconsidérés»

Demandeurs d'asile

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e Bénin, le Sénégal et le Ghana ne feront désormais plus partie de la liste des pays d’immigration dits « sûrs » de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra).

Dans une décision motivée principalement par la protection des personnes LGBT et la volonté d’offrir à leurs ressortissants l’espoir d’une procédure d’asile plus clémente en France, le Conseil d’État a retiré, vendredi 2 juillet, les Républiques du Bénin, du Sénégal et du Ghana de la liste française des pays dits «sûrs».

01 juillet 2021

SPORTS / UFC- L'Afrique va asseoir sa domination sur le MMA

 

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e champion du monde d’arts martiaux mixtes (MMA) Israel Adesanya, n'a peur de rien, et encore moins d'afficher clairement ses ambitions. Moins de trois semaines après son succès à l'UFC 263, le Néo-Zélandais d'origine nigériane s'entretient avec RFI sur son lien avec l'Afrique et l'avenir du MMA sur le continent.

RFI : En avril dernier, Dana White, le patron de la ligue de MMA Ultimate Fighting Championship (UFC), a indiqué que l’UFC va organiser son premier événement en Afrique, en 2022. Avez-vous une petite idée du pays où ça devrait avoir lieu ?

Israel Adesanya Je n'en ai aucune idée, mais je pense que c'est vraiment une superbe initiative de la part de Dana White d'organiser un premier événement sur le continent Africain. Je pense qu'il va nous en parler, à Francis NgannouKamaru Usman, et moi-même, ça serait vraiment une bonne idée. Il a les manettes de l'UFC, mais ça serait quand même idéal d'avoir des têtes d'affiches africaines si cet événement se réalise, n'est-ce pas ? Ça serait un coup de projecteur énorme pour nous tous et l'UFC, mais surtout pour pousser d'autres jeunes sur le continent à essayer de nous succéder comme têtes d'affiches de l'UFC.

Est-ce que ça vous parait possible que ce premier événement UFC en Afrique ait lieu au Nigeria ?

C'est ce qui me paraitrait comme étant le plus logique, sachant qu'Usman et moi-même sommes de là-bas, mais aussi car le Nigeria est un énorme pays de sport, ce qui donnerait une caisse de résonance gigantesque à notre discipline. En tout cas, si on me demande d'y participer, je ferai tout pour y être, c'est clair. C'est mon pays de naissance, je suis nigérian de sang et d'âme, et j'aimerais continuer à aider à développer notre sport dans mon pays. Le Nigeria est un vivier incroyable de sportifs, c'est juste hallucinant. Si on fait un événement au Nigeria avec des gars comme Usman et moi-même, il va falloir bien encadrer la compétition, car il y aura des milliers de personnes qui voudront nous voir sur le ring. Ça serait de la pure folie, j'en suis convaincu ! 

Les performances de Francis Ngannou, de Kamaru Usman et les vôtres ont-elles été décisives dans la décision de l’UFC de se lancer en Afrique, selon vous ?

Oui, je pense. L'avenir, dans beaucoup de domaine et dans les sports principalement, c'est l'Afrique. Nous ne sommes pas encore trop nombreux à l’UFC, mais ça va venir, et quand ça sera le cas, vous verrez qu'il n'y aura pas seulement trois champions africains, mais une bonne dizaine. J'ai le sentiment qu'il pourrait y avoir une vague de combattants africains à l'UFC. Ça serait une énorme satisfaction pour nous tous, et l'Afrique regorge de talents de partout, d'Est en Ouest, du Sud au Nord. Quand je vois les gars qui font de la lutte au Sénégal ou d'autres qui se battent dans des compétitions amateures dans les rues de certaines grosses villes, comme à Lagos ou Dar es Salaam, je me dis qu'il y a un potentiel de folie sur tout le continent. 

Kamaru Usman et vous êtes aussi populaires au Nigeria que certains footballeurs. Etes-vous conscient de votre notoriété grandissante là-bas ?

Oui, j'en suis très conscient, même si on n'est pas encore au niveau des Jay Jay Okocha ou des Nwankwo Kanu, qui sont des dieux vivants au Nigeria. Je suis très fier d'être un exemple pour la jeunesse nigériane, et malgré quelques écarts de langage que je peux avoir de temps en temps et qui doivent rendre folles les mères de certains jeunes au pays (rires), je suis un bon gars, vous savez. C'est important dans la vie de montrer que l'on peut être le meilleur dans quelque chose, et encore plus pour nous, Africains, qui n'avons pas grand-chose, pour la plupart d'entre nous, si ce n’est la fierté et notre envie de faire des grandes choses, de se battre pour un avenir meilleur. Lors de mes combats, si je peux apporter quelques minutes de joie à un gamin au pays, ça me rend heureux, et fier. J'essaye, avec Usman, de les représenter au mieux. Ce n'est pas toujours facile, mais nous sommes des guerriers, et on veut montrer que tout est possible en bossant dur et en croyant en soi. 

Vous avez grandi en Nouvelle-Zélande. Était-ce important pour vous de brandir également le drapeau du Nigeria, votre pays de naissance ?

Oui, c'est toujours important pour moi de brandir le drapeau du Nigeria. C'est ma terre de naissance, j'ai du sang nigérian qui coule dans mes veines et je me dois de montrer ma fierté d'être un « Naija boy ». Je déteste quand les gens ne montrent pas de fierté vis-à-vis de leurs origines, c'est l'un des trucs que je trouve les plus débiles qu'il soit. Il faut être fier d'être de quelque part, je suis très fier et attaché à mes racines. Je n'oublie pas et n'oublierai jamais d'où je viens, je peux vous l'assurer. Il faut être fier et rendre fiers nos ancêtres et les gens qui sont de notre pays, que ce soit celui de naissance où celui d'adoption, comme la Nouvelle-Zélande pour moi. Mon héritage africain, nigérian, c'est mon âme, mon moteur, et ça ne changera jamais. Naija forever brother ! (il s'exclame!) 

Les Nigérians adorent le football, en général. Est-ce aussi votre cas ? Et avez-vous des joueurs et des équipes préférées, au Nigeria ou ailleurs ?

Oui, j'aime bien mais je suis plutôt un fan des joueurs un peu « bad boys ». Les gars rugueux, qui donnent tout et qui sont rincés physiquement à la fin du match, les cols bleus quoi ! J'aime bien les Super Eagles, et je regarde un peu la Premier League, pour suivre ce que font les joueurs africains entre autres. Je n'ai pas vraiment d'équipe de cœur, mais je baigne dans le foot depuis tout petit, avec mon enfance au Nigeria et mon père qui est à fond sur le football. J'aime bien, mais l'un de mes projets et de pousser les jeunes au Nigeria à faire autre chose que du foot (rires). Je veux aider les jeunes à mettre des gants, à se tourner aussi vers les sports de combats en développant des programmes et en faisant construire des salles de sport dans tout le pays. Le foot c'est bien, mais pratiquer d'autres sports, c'est aussi très bien (rires)

L’Afrique peut-elle asseoir sa domination sur le MMA ?

Peut-elle ? L'Afrique va asseoir sa domination sur le MMA plus vite que les gens ne le pensent. Il n'y a aucun autre endroit au monde où il y a autant de potentiel, c'est juste hallucinant ! Il y a des gars qui peuvent percer dans les sports de combat à chaque coin de rues, que ce soit à Soweto ou à Lagos, ou bien à Dakar ou à Kinshasa. L'Afrique, c'est unique.

rfi.fr


SANTE / POURQUOI IL NE FAUT PAS BOIRE DU CAFÉ À JEUN

 

L

e matin, nombreux sont ceux qui se précipitent vers la machine à café sans avoir pris le temps de manger au moins une tartine au préalable. Or boire un café noir l’estomac vide n’est pas bon pour l’organisme.

En effet, consommé à jeun, le café stimule la sécrétion de l’acide chlorhydrique, une substance qui aide à digérer les aliments, et peut provoquer des troubles gastriques, comme des ballonnements, des remontées acides, et des brûlures d’estomac.

Sur le long terme, cela peut également entraîner une inflammation de la muqueuse de l’estomac. De plus, la caféine stimule les intestins et a des effets laxatifs.

Pour éviter tous ces désagréments, il est ainsi préférable de boire sa première tasse de café après avoir mangé une biscotte beurrée, quelques amandes, un œuf, ou tout autre aliment qui vous fait plaisir.

A noter que si on ajoute du lait, ces effets indésirables peuvent quand même survenir. D'ailleurs, que ce soit le matin ou en pleine journée, l’association café et lait n’est pas recommandée.

Les tanins du café font coaguler la caséine, une protéine présente dans le lait de vache, de chèvre et de brebis. Des caillots vont se former, ce qui va ralentir la digestion.

Si vous ne pouvez pas vous en passer, optez plutôt pour du lait végétal (soja, amandes...), ou alors remplacez le café par de la chicorée, qui est plus digeste avec le lait.

Si au saut du lit cette boisson chaude n’est pas conseillée, quand elle est consommée au bon moment elle présente plusieurs bienfaits. Grâce à sa teneur élevée en antixoxydants, le café est un atout pour prévenir les cancers.

Ce breuvage noir a aussi un effet stimulant sur le cerveau. Pour cette raison, il améliore la mémoire et la concentration. Enfin, il aiderait à préserver notre cerveau et à soulager les maux de tête.

cnews.fr